05/10/2010

Soleil noir


Il y a une semaine de ça, mon oncle, que je considérais de loin comme le membre le plus sympa et rock'n roll de ma famille, est décédé. Brusquement. Tragiquement.
Comme une ampoule s'éteignant sans prévenir, plongeant mon esprit dans une obscurité mêlée d'amertume.

Non pas que cette mort était totalement imprévisible, mais quelque part je gardais l'espoir qu'il s'en sorte. La nouvelle m'est tombée sur la nuque, lourde comme un maillet.

Peu à peu je rassemble les morceaux épars de ma cervelle en miette, partagée entre la nostalgie du passé et le sentiment que la Mort, cette grande salope peut frapper n'importe qui n'importe quand, gardant pour elle les meilleurs et nous laissant les pires. Et je déambule dans la rue, étonnée de voir que le monde continue de tourner sans lui.

J'aurai aimé qu'Elle me laisse un répit , j'aurai aimé lui dire au revoir. Et face au cerceuil, je me sentais presque coupable, désolée de ne pas avoir été là quand il le fallait. Entre mes larmes j'ai pensé "pardon, pardon"...mais pardon de quoi ? Et ou est-il maintenant , m'entendait-il quelque part ou mes pensées étaient-elle perdues dans le néant...

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