Parce qu'il y a des jours où le monde réel est tellement casse-burne que je voudrais presque partir, quelque part, en ermite. Tout en me disant que ce serait irréalisable à cause de mon besoin d'attention.
Le regard des autres est comme une seringue d'héroïne, tu sais qu'il te détruit, tu sais qu'il te fait souffrir et en même temps, tu ne pourrais t'en passer. Il te rassure quelque part. Tu voudrais t'en libérer et paradoxalement tu es incapable de fuir son emprise car tu es trop fragile pour te suffire à toi même.
Cette crypte, c'est aussi mon inconscient, l'envers du miroir dont parle Lewis Caroll, le "other world" des celtes et des amérindiens, là ou le matérialisme disparait au profit de tes propres sensations.
Un mot sur l'illustration...
Je me suis basée sur cette photo de Mélanie Thierry.
Cette fille a une beauté incroyable. Elle a l'air d'un ange tout en dégageant un sensualité ravageuse. J'adore ce paradoxe.
Par ailleurs j'ai pu étrenner un nouveau set de brosses photoshop "aquarelle" qui apporte un rendu très aérien à la couleur. Là ou la colo a souvent tendance à étouffer mes crayonnés, je trouve qu'ici au contraire , les deux s'accordent et que le résultat est plus vivant. N'est ce pas ?
Pour comparaison, j'en réffère aux "illus qui servent à rien" qui trainent encore dans les archives de ce blog.
Et pour terminer , je laisse la parole au grand Leonard Cohen :
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