28/06/2010

Memory


Qui me hante et me détruit, où est le fil où est la fin ?
La suie sur les mûrs de mon gîte a l’air d’un voile, je m’agite.
Il n'y a pas de suite où de logique, c’est l’esprit qui domine...
Aux dominos du nostalgique, le double six, je l’assassine.
Rayon de lune m’éblouis.
J’me plie, j’oublie…Ce désir,
Prendre la vie comme un empire
Où la femme fait la loi , loue le roi des martyrs
Quand elle en tire un tribut, remplit ses tirelires…
Les tyrans meurent de trop mentir, de trop se croire maîtres du vide.
Les cœurs battent, quand on s’ébat, mais ne rien ne reste qu’un sourire acide.
Insipide sensation des sens qui se font pyramide.
Je suis chrysalide.
Rayon de lune sur un lit,
Je me promène à pas de reine.
Protégez moi sirènes
De ce destin qui se dessine
Sur le bord des vitrines, si je m’incline.
Seriez vous là ? Me sauveriez vous du glas qui sonne encore
A L’Eglise de mon corps, angle mort.

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